1997 : Le Coup d'État des juges, Grasset et
Fasquelle
1998 : Le Livre noir de la droite, Grasset et Fasquelle
1998 : Une certaine idée de la France, collectif, France-Empire
2000 : Les Rats de garde, en collaboration avec Patrick Poivre d'Arvor,
Stock
2002 : L'Homme qui ne s'aimait pas, Balland
2006 : Le Premier Sexe, Denoël ; rééd. augmentée J'ai lu, 2009.
2010 : Mélancolie française, Fayard /Denoël ; rééd. Le Livre de
poche, 2011.
2011 : Z comme Zemmour, Le Cherche midi
2011 : participation à Philippe Muray, éditions du Cerf, coll. « Cahiers
d'histoire de la philosophie »
2012 : Le Bûcher des vaniteux, Albin Michel
2013 : Le Bûcher des vaniteux 2, Albin Michel
2014 : Le Suicide français, Albin Michel
Romans
1999 : Le Dandy rouge, Plon
2004 : L'Autre, Denoël
2008 : Petit Frère, Denoël ; rééd. J'ai lu, 2009.
Récompenses
Prix de la liberté d'expression du site Enquête & Débat 2010
Prix Jean Sévillia 2010 pour Mélancolie française.
Prix Richelieu 2011
Dans la fiction
Dans le roman uchronique de Frédéric Deslauriers (2011), Les Deux-Cents
jours de Marine Le Pen, où Marine Le Pen gagne l'élection présidentielle
de 2012, Éric Zemmour devient ministre de la Culture et de la
Communication.
******
Quand l'auteur du Dictionnaire de la réforme
arrive à Matignon en mars 1993, il est l'homme du changement. Edouard
Balladur a en effet confisqué à la gauche l'idée de la réforme pour la
faire sienne ; il doit appliquer maintenant son programme. Les reculades,
les rebuffades, la timidité au service de la réforme, voilà le sujet
d'Eric Zemmour. Jacques Chirac ne s'y trompait pas en glissant, pervers
: " L'immobilité ou les apparences du changement sont les pires ennemis
"...
Comment revenir sur les avantages
acquis sans brutaliser les Français ? Faut-il résister à la fougue des
Sarkozy, Madelin, et jadis Longuet ? De la loi Falloux au C.I.P., du
plan social d'Air France à la privatisation avortée de France Telecom,
de l'immigration à la politique de la ville, les écueils ne manquent
pas. Portraits de l'entourage balladurien, précisions sur l'héritage
pompidolien, anecdotes, analyse des blocages du système, Eric Zemmour, à
la façon d'un Anti-dictionnaire de la réforme, éclaire un visage inédit
de Balladur : l'homme qui prétendait que " les socialistes représentent
l'ordre conservateur et la droite d'émancipation libérale " sera-t-il
mis en contradiction avec lui-même ?
(Balladur, immobile à grands pas).
Ils s'appellent Eva Joly, Renaud Van Ruymbeke,
Philippe Courroye, Eric Halphen... Juges d'instruction à Paris, Rennes
ou Lyon, ils n'hésitent pas à affronter les grands de ce monde, à mettre
en prison des patrons d'entreprise publique, des ministres ou des maires.
Il n'y a pas un jour où la presse ne les cite. Et pourtant. Au nom de la
loi, les juges ne contournent-ils pas la loi ? Au nom du droit, ne
donnent-ils pas de confuses leçons de morales ? Et quel rôle complice
joue donc la presse ?
Des Affaires aux simples affaires, de la
corruption à la gestion, le juge saute vite le pas. On a même vu un
préfet de 80 ans mis en examen parce qu'il n'avait pas prévu, en 1965,
les inondations de Vaison-La-Romaine ! Eric Zemmour a entrepris une
enquête fondée sur l'idée que les juges nous préparent un avenir où la
démocratie sera remplacée par l'éthique et le suffrage universel par le
droit. De l'intimidation menottes aux mains à la libre interprétation
des lois, on assiste à toutes les dérives... A quand le coup d'état des
juges ? (Le coup d'état des juges).
On a dit beaucoup de choses sur le lent déclin
de la droite française. Prise entre confusion des idées et lenteur des
actes, déchirée jusqu'au sang entre querelles claniques et affaires
judiciaires, la droite ne sait plus comment sortir de l'impasse. Mais le
mal ne vient-il pas de plus loin ? La démonstration d'Eric Zemmour est
simple : c'est le gaullisme qu'on a assassiné. Les coupables se
trouvent-ils à gauche ? Non, à droite. De 1968 à 1998, de la rupture de
mai à l'entrée dans l'Europe. Pompidou, avec l'impatience du parjure,
Giscard, le moderne, et Chirac, le centriste inconstant, ont achevé de
trahir le mythe fondateur du gaullisme.
La droite gouverne au centre et s'allie à
la gauche, laissant au Front National le privilège d'incarner la nation,
" le seul bien des pauvres ", selon la formule de Jaurès. Et demain ? On
lira ici des portraits cruels, des confidences cinglantes, des aveux
d'impuissance, des alliances dévoilées entre barons du gaullisme et
anciens de 68. Toute la fresque d'une droite racontée comme une bataille
: ses heures les plus sombres. Eric Zemmour, né en 1958, est grand
reporter au Figaro. Il est l'auteur, chez Grasset, de deux essais :
Balladur, immobile à grands pas (1995) et le Coup d'Etat des juges
(1997). "
(Le livre noir de la droite).
Qu'est-ce que la France pour les Français
nés après la dernière guerre mondiale, pour les femmes et les hommes qui
ont aujourd'hui de vingt à cinquante ans ? A la fin de ce siècle de fer,
où tant de Français sont morts pour la France, que représente ce mythe,
cette nation dont certains ont dit, paraphrasant Renan, qu'elle était
faite des souvenirs et des sacrifices des anciens, mais aussi d'un
projet, d'un avenir que les Français entendent réaliser ensemble ? En un
mot que reste-t-il, dans l'âme des Français, de la princesse des
légendes chère au général de Gaulle ?
Alain Griotteray, qui depuis ce 11 novembre
1940 où avec d'autres étudiants il provoqua la première manifestation
contre les forces ennemies occupant Paris, qui tous les matins s'éveille
en se demandant comment sauver la France, a posé la question aux
générations qui suivent la sienne. Il a réuni les réponses dans ce
recueil : un économiste renommé côtoie une philosophe personnaliste, un
défenseur hardi de la liberté, une plume qui monte, un grand reporter,
des essayistes de talent, des magistrats engagés, un avocat réputé, un
apprenti normalien, un universitaire de vingt ans. Chacun a répondu,
selon son tempérament, avec passion ou avec humour, faisant part de ses
doutes et de ses espérances. L'ensemble débouche sur une idée certaine
de la France. (Une idée certaine de la France).
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à
une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si,
par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui
aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ?
Et si le Français moyen devenait également la cible d'investigations ?
Politique fiction ? Rien n'est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à
pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd'hui les hommes
politiques, retournement impensable jusqu'alors dans un pays non-puritain...
pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des
journalistes d'" investigation " ?
Méfiez-vous, Les rats de garde, nouvelle
version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur
la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait
modernisée, clament-ils, s'ils éradiquaient la loi du silence, cet
avatar de l'exception française.
Mais, attention, pour Patrick Poivre d'Arvor et Eric Zémour, " la
mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c'est
le degré zéro de la politique ". La transparence, rien d'autre qu'un
argument marketing pour augmenter les tirages.
(Les rats de garde).
Cent fois, il a pensé s'arrêter, cent fois, il
a continué. Cent fois, il a trouvé les autres meilleurs que lui ; cent
fois, il les a abattus. Toute sa vie il a fait de la politique comme on
va au boulot, chaque matin, sans se prendre pour le maître du monde.
Pourtant, depuis qu'il est à l'Elysée, il songe
parfois avec orgueil que son modeste métier est devenu destin. La
politique a été pour lui un hasard et une nécessité, un mode de vie pour
mettre à distance la vraie vie, un moyen commode de courir pour mieux se
fuir, une manière festive de croquer l'existence avec ses grandes dents
de loup faites pour manger tous les petits Chaperons rouges ; donner un
peu de bonheur individuel aussi parfois.
Il n'a jamais cru au grand soir, jamais
cru que la politique changerait le monde. " On lui reproche d'avoir
mélangé caisse publique et caisse privée. Mais a-t-il eu une vie privée
? Il veut être protégé, respecté, considéré. Il ignore superbement
l'avertissement du général de Gaulle : " L'aventure individuelle est une
passion enfantine. " Il s'en moque. " (L'homme qui ne s'aimait pas).
Dans cet ouvrage l'auteur analyse ce qu'il
estime être la féminisation de la société, ou plutôt sa
dévirilisation. S'appuyant sur des exemples littéraires,
médiatiques, politiques, sportifs ou encore sur la mode,
l'auteur dénonce le passage d'une société patriarcale
traditionnelle à une société moderne féminisée. L'auteur
examine aussi toutes les conséquences économiques,
sociétales et sociales que cette féminisation a eues sur la
société française. Cette analyse permet aussi à l'auteur
d’expliquer en partie les fondements des comportements des
dernières générations d'immigrés.
Fiammetta Venner
considère que l'ouvrage est
« très clairement inspiré » par Vers la
féminisation ? d'Alain
Soral. Éric Zemmour affirme
qu'il n'avait pas encore lu cet ouvrage avant de publier
Le Premier Sexe.
Pour
Natacha Polony,
il s'agit d'un ouvrage qu'Éric Zemmour
« voulait provocateur et qui n'était
que caricatural ». Elle y voit
« une apologie des " valeurs masculines ", pulsions
guerrières et violentes, donjuanisme bon marché... qu'il
adorerait incarner ». Elle considère que
« les
magazines féminins,
offusqués de ce mauvais opuscule, se sont d'ailleurs
ingéniés à lui donner raison »
sur l'essentialisation des valeurs masculines.
Cet ouvrage marque le début de
l'ascension médiatique d'Éric Zemmour.
« Si vous n’êtes
romain, soyez digne de l’être. »
Pendant quinze siècles, ce vers de Corneille a porté l’ambition française
: être reconnue comme l’héritière de Rome, de son Etat, de
sa langue, de sa manière unique d’assimiler les étrangers –
à la fois hautaine et égalitaire – et même de sa façon
d’imposer la paix en Europe.
Dans son style à la fois documenté, précis et paradoxal, Eric Zemmour
raconte cette obsession autour de laquelle s’est tissé notre
roman historique national. Philippe Auguste, Louis XIV,
Napoléon, Clemenceau croient toucher au but. Mais à chaque
fois un croc-en-jambe les fait chuter, tantôt la puissance
anglo-saxonne – notre « Carthage » – ou bien la force
allemande – notre meilleure élève. A chaque fois aussi, la
France s’invente des raisons d’y croire à nouveau, que
celles-ci s’appellent les colonies, De Gaulle ou l’Europe.
Sauf qu’aujourd’hui la mécanique impériale est cassée. Comme si nous
vivions déjà à l’heure de la chute de l’Empire, submergés
par de nouveaux « barbares »… (Mélancolie Française).
C'est toujours sans contrainte ni tabou qu'Éric
Zemmour nous livre son point de vue, en combat perpétuel contre tous les
conformismes. Il réagit sur l'actualité, qu'il s'efforce de mettre en
perspective pour nous donner de nouvelles clés de compréhension de notre
époque et de ses mœurs.
C'est l'essentiel de ses chroniques de RTL que
nous vous proposons ici. On y retrouve avec plaisir l'acuité, souvent
féroce, toujours lucide, de ses analyses et de ses portraits. Un Éric
Zemmour plus en verve que jamais !
(Z comme Zemmour).
Il peut sembler surprenant que les "
Cahiers ", dont chaque titre renvoie à l'éprouvée et officielle
assurance de la pérennité littéraire et philosophique, offrent l'un de
leurs volumes à une
figure qui n'est pas encore consacrée par l'un, quelconque, des
dictionnaires en vigueur. Consacrer cependant ainsi un tel travail à
l'oeuvre d'un homme disparu précocement il y a cinq ans, c'est prendre
de l'avance sans prendre le moindre risque. Nous faisons oeuvre de
pionniers.
Philippe Muray était, il y a peu, soit
haï soit aimé, avec un même succès d'estime, mais il demeurait assez peu
connu. Si a beaucoup diminué la solitude à admirer Muray, il reste de
nombreux stéréotypes à balayer, et d'autres encore qui naissent du
succès même dont s'accroît imperturbablement la renommée de l'auteur.
Mieux : le nom de Muray s'est répandu, les fièvres doxiques s'emparent
de son génie, c'est pour cela que la pensée doit précisément commencer
son travail. Car demeure qu'aujourd'hui pas plus qu'hier la parole de
Philippe Muray n'est goûtée dans l'ampleur de sa signification et la
diversité de ses registres. Il est souvent aimé pour des raisons qui
sont de paille et qui occultent les profondes dimensions de ses pages. "
Un brillant faiseur, sans doute ", " un moment de style ", " un
humoriste de luxe ", se dit la majorité : tandis que le panurgisme de ce
genre de mutins ennuie l'oeuvre même de celui qui les a toujours déjà
dénoncés, le moment est venu de poser la première pierre de méditative
vigilance qui accepte Muray comme objet de pensée.
Fort des différences de tonalité portées
par ses quarante contributeurs, qui sont autant de sensibilités chez qui
Muray résonne sous diverses formes, fort de plusieurs textes issus du
Journal inédit de Muray lui-même, cet ouvrage entend souligner combien
son éponyme est non seulement un grand écrivain, mais constitue
également pour la pensée un interlocuteur pérenne.
(Participation à Philippe Muray).
« J’ai tenu, chaque matin, le journal de bord
de cette année surprenante, inquiétante, mirobolante. De mon poste
d’observation privilégié, j’ai vu brûler les bûchers des vaniteux. Comme
au temps de Philippe Le Bel, le petit peuple de Paris, sidéré et
vaguement inquiet, regarda brûler celui des Templiers.
J’y ai même glissé ma petite allumette. Ni vu ni connu. Pas pu m’empêcher.
Un réflexe, une mauvaise habitude. Une revanche aussi. Je vous en prie,
ne me dénoncez pas. Suis en sursis. »
(Le bûcher des vaniteux).
Une année de chroniques quotidiennes, véritable
journal de bord de l'actualité qui permet de replonger dans les
événements restés dans les mémoires, ou trop vite oubliés en ces temps
où le zapping est devenu un mode de pensée. Tous les sujets sont passés
à la moulinette d'Eric Zemmour, dont on retrouvera les sujets de
prédilection. L'occasion de dresser des portraits sans concession de nos
hommes politiques.
« Vous aimez ses chroniques sur RTL. Vous adorerez les retrouver dans son
livre. Eric Zemmour réussit l'exploit de rendre aussi passionnant ses
billets déjà agréables à écouter à la radio. »
Le Figaro Magazine
« On l'oublie trop souvent : Eric Zemmour n'est pas seulement un ardent
polémiste de télé ou de radio, il est aussi journaliste. Un homme de
l'écrit, qui a le sens de la précision. Il n'est que de le lire pour
s'en convaincre. » Le Point
« Ca ne se lit pas d'une traite, ça se déguste, au fil des humeurs de
chacun. On aime ou on déteste. Pas de demi-mesure ! » Le Figaro
(Le bûcher des vaniteux 2).
Les Français ont perdu confiance.
Ils ont le sentiment que le pays fait fausse route. Mais ils hésitent
encore sur les raisons qui ont pu les conduire dans cette impasse. A
quel moment se
sont-ils
égarés ? Ont-ils été trompés ?
Pour les éclairer, Eric Zemmour se livre à une analyse sans tabou de ces
quarante dernières années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont
« défait la France ». En historien et en journaliste qui a connu bien
des protagonistes de cette triste épopée, il mobilise aussi bien la
politique que l'économie ou la littérature, le cinéma et même la
chanson. Revenant sur des faits oubliés ou négligés, mais décisifs,
comme la loi de 1973 nous obligeant à nous endetter auprès des marchés
financiers, il nous réserve quelques surprises.
L'auteur relit chronologiquement le passé pour démasquer une succession
d'aveuglements technocratiques, de « politique spectacle » délétère, de
faux débats et de mensonges, notamment sur la famille, l'immigration,
l'Europe ou la mondialisation... Il souligne notamment la responsabilité
des élites dans ce fiasco.
Quarante ans d indifférence au sort des
vrais « invisibles » de la République (ouvriers, paysans, employés et
cadres « rurbains » chassés en grande banlieue) ont, avec la crise
économique, engendré un peuple blessé et perdu, livré aux nouveaux
despotes de Bruxelles. Il est temps de faire les comptes ! C'est le
premier pas nécessaire pour espérer pouvoir un jour guérir de nos maux.
(Le suicide français).
Il était plus illustre que Karl Marx. Il
soulevait les foules. Il faillit devenir ministre de Bismarck. Il fonda
le premier parti socialiste d'Europe. Il aimait Chopin, Wagner, les
salons et les femmes.
Il mourut à moins de quarante ans dans un duel
stupide. Son existence n'a pas pu se hisser au rang de destin.
Son nom ? Ferdinand Lassalle. Un roman
qui mêle politique, trahison, faux-semblants, vanité et romantisme.
(Le dandy rouge).
Albert Riedel, jadis reporter connu, achève, aigri et solitaire, dans un
miteux studio parisien, le livre qui lui offrira sa revanche. Au Palais,
Lucien Brincourt de Saint-Alvère, le secrétaire général de l'Élysée,
s'inquiète : Riedel dévoilerait de sulfureux secrets sur la jeunesse,
l'intimité même du président dont il fut l'ami. Saint-Alvère obtient le
manuscrit et le remet au président, François Marsac.
La lecture est vertigineuse. Marsac voit
défiler toute sa vie : parents, enfance dans les années 30, ENA, mariage
huppé, ascension éclair. Viennent les années 60. Impitoyable, Riedel
continue son enquête : fonds secrets, comptes en Suisse, femmes dont
Marsac use comme de kleenex. Et Riedel de conclure, preuves à l'appui :
ce n'est qu'un jouisseur et un imposteur qui ne recule devant rien.
Marsac titube. Son secret est dévoilé. Les ordres sont clairs : Saint-Alvère
doit impérativement bloquer l'ouvrage. Filatures, écoutes, menaces. Rien
n'y fait.
Comment Marsac parviendra-t-il à faire fléchir Riedel, son
complice d'autrefois ? Récit à clefs, L'Autre est d'abord un formidable
roman balzacien, qui, dans la tradition française, conjugue littérature
et politique. On plonge avec bonheur dans cette comédie du pouvoir, de
dorures ciselées des bureaux Louis XV aux suites présidentielles des
Méridien.
Zemmour a écrit, vingt ans après Le Bon Plaisir de Françoise Giroud, le
roman vrai de la Ve République (L'autre).
Par une nuit de novembre 2003, le jeune
Simon Sitruk, DJ déjà célèbre, est assassiné dans le parking de son
immeuble par son ami d'enfance. L'enquête dans le XIXe arrondissement de
Paris révèle la décomposition d'un quartier populaire soumis à des
tensions de plus en plus violentes.
Témoin d'un glissement vers le chaos qui
culmine avec la mort de Simon Sitruk, l'enquêteur, compagnon de route de
la gauche antiraciste, revient sur les illusions et les mensonges de sa
génération.
Fiction librement inspirée d'un fait divers, Petit frère
plonge au cœur des conflits communautaires de la société française.
Un roman lucide sur la faillite tragique de l'intégration et les
impostures d'une certaine élite.
(Petit frère).