Ce
blog veut être celui de la liberté de la
parole et de la confrontation des idées.
Je me
propose d’évoquer à chaud et
succinctement, un fait d’actualité, une
déclaration intéressante, ou un
événement appelant un éclairage, une
remarque. Je m’autorise à être subjectif,
anecdotique, rapide. Il est loisible de
débattre à partir de ces thèmes et
sujets, ou d’autres que les lecteurs
peuvent choisir. Car ce blog a pour
objectif d’être un lieu d’échanges. Un
rendez-vous régulier, amical et tolérant.
Tout peut, ici,
être dit, même s’il n’est pas interdit
d’être argumenté et pertinent. La seule
condition que je pose est de respecter
les règles élémentaires de la civilité :
les propos injurieux ou outranciers sont
évidemment à proscrire.
Un modérateur y veille.
Bonne
nouvelle :
l’Europe
paillasson
retrouve
sa
fierté.
Alexis
Tsipras,
qui
bataillait
contre
la "
rigueur
" du
libéralisme,
avec
l’appui
complaisant
de
François
Hollande,
a
perdu
le
combat.
En
un
week-end,
les
rêves
de
Grand
Soir
de
l’extrême
gauche
se
sont
effondrés,
face
au
refus
d’Angela
Merkel
de
se
laisser
encore
balader
par
le
premier
ministre
grec
et
ses
doubles
discours.
L’histoire
dira
rapidement
si
la
zone
euro
a
bien
fait
néanmoins
d’y
maintenir
la
Grèce,
humiliée
et
repentie,
en
accédant
aux
souhaits
de
Hollande
qui
refusait
tout
"
Grexit
".
Tsipras
aura
à
s’expliquer
avec
son
peuple
qu’il
a
trahi,
puisqu’il
a
accepté
des
conditions
plus
rudes
que
celles
qui
avaient
été
majoritairement
refusées
le 5
juillet
par
les
électeurs.
Reste
le
non
allemand,
qui
a
balayé
le
non
grec
et
dévoilé
le
laxisme
français.
Passée
la
sidération
devant
ce
poing
sur
la
table,
demeure
un salutaire
:
Ça
suffit
!
L’exaspération
résume
l’époque.
Le " populisme ", détesté par ceux qui craignent les jugements des citoyens, a été déshonoré par le gouvernement grec. Il a utilisé le référendum pour s’exonérer des réalités. Le bon sens, qui habite le peuple raisonnable, a été abusé par les mensonges des éphémères néocommunistes. Ils ont fait croire aux gens, culturellement habitués il est vrai à la combine, que l’Etat ventripotent pourrait continuer à distribuer l’argent des autres, sans perdre sa souveraineté. Au delà de Syriza, le parti au pouvoir, ce sont tous les falsificateurs et bidouilleurs qui ont pris une raclée de l’Allemagne soudainement raidie. Les mêmes charlatans se précipitent ces jours-ci pour hurler au retour de l’hitlérisme et de la Collaboration, en grimant en führer la Chancelière et en IV e Reich son gouvernement. Pour Jean-Luc Mélenchon, dépité : " Le gouvernement allemand est le problème de l’Europe ". Non. Seule la démagogie est l’écueil.
Hollande laisse dire qu’il a " marqué l’histoire " en évitant le départ de la Tsipras. Il ne voit pas qu’il a surtout acoquiné la France - qui se ressemble s’assemble – à un tricheur.
******
Pourquoi les « antiracistes » doivent rendre des comptes
Le temps vient pour les « antiracistes » de rendre des comptes. Car c’est
bien leur idéologie différentialiste et relativiste, imposée par les
maîtres censeurs, qui a produit les désastres du multiculturalisme, en
procès partout en Europe. L’échec de l’intégration, que même le Haut
conseil à l’intégration ne peut plus nier en dépit des dénis des
bien-pensants médiatiques (Emmanuel Todd, Malek Boutih, Patrick Weil,
etc) est le résultat d’une politique ayant protégé à l’excès les
nouvelles minorités ethnico- religieuses, en les dispensant des efforts
pour rejoindre la communauté nationale et son mode de vie. Mais à cette
faute originelle, qu’il va bien falloir désigner pour corriger le risque
d’une libanisation de la nation, s’ajoute celle d’une tolérance pour les
dérives racistes et sexistes de ces minorités.
Les boycotteurs du parfumeur Guerlain ont la vigilance flexible. Il
est certes stupide de la part de Jean-Paul Guerlain, 73 ans, d’avoir
déclaré, sur France 2 : « Pour une foi je me suis mis à travailler comme
un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé,
mais enfin ». Georges Frêche, président de Languedoc-Roussillon, mort
dimanche soir, commit de semblables dérapages qui lui valurent d’être
étiqueté infréquentable, y compris par ceux qui louent, ce lundi, son
bilan et son humanisme.
Mais entend-on la même véhémence pour dénoncer le racisme anti-français
de certains rappeurs, le racisme anti-blanc de certains casseurs,
l’antisémitisme ordinaire de bien des cités sous influence d’une culture
coranique pour qui l’homme est supérieur à la femme et le musulman
supérieur au non-musulman ?
C’est pour tenter de briser cette loi du silence sur l’antisémitisme des
banlieues – qui n’empêche pas de dormir les tonitruants donneurs de
leçons – que Me Francis Szpiner va demander tout à l’heure à Créteil, au
premier jour du procès en appel du « Gang des barbares », qui avait
torturé à mort Ilan Halimi parce qu’il était juif, la publicité des
débats, refusée une première fois. Il n’est pas certain que l’avocat de
la famille Halimi y parvienne, car la proposition de loi qui visait à en
finir avec les huis-clos au prétexte d’enfants mineurs au moment des
faits n’a pas abouti à temps. Il est donc à craindre que ce nouveau
procès, qui se déroulera en l’absence de Yousouf Fofana, ne puisse être
aussi celui du racisme toléré. A moins que la défense n’obtienne
satisfaction, en permettant ainsi à l’opinion d’être le témoin d’une
réalité occultée.
Ivan Rioufol
******
Il l’a dit
« Le réactionnaire du XXIe siècle est un démocrate déçu et de plus
en plus irrité, venu de la droite comme de la gauche. La pensée conforme
le croit irrécupérable et veut l’offrir à Marine Le Pen. Le « néoréac »
est, en réalité, en résonance avec la société civile qui a décidé de
reprendre son destin en main. Il peut être le socle politique d’une
future Union nationale. Il est le nouveau moderne », De l’urgence
d’être réactionnaire, 2012.
« Cette fois, le candidat Sarkozy annonce vouloir abaisser le
chiffre [d’immigrés] à 100 000. C’est mieux, bien sûr. Mais la France
a-t-elle toujours besoin de ces peuples nouveaux ayant pour vocation à
faire souche à leur tour ? Ne pourrait-on enfin se poser simplement la
question, alors que le pays connaît un chômage croissant, qu’il manque
un million de logements, que le système de protection sociale tombe en
bottes, que l’école n’arrive plus à intégrer la « diversité », que les
communautarismes ne cessent de s’étendre, que la cohésion nationale
s’effrite, que des phénomènes de contre-colonisation apparaissent ? », «
Bloc-notes », Le Figaro, 7 mars 2012.
« L’idéologie antiraciste est une plaie pour la démocratie. Elle
détourne les mots et les regards au profit de minorités protégées qui
tentent de subvertir la République avec l’appui de faiseurs d’opinion
somnolents », « Bloc-notes », Le Figaro, 8 février 2012.
« Le phénomène le plus spectaculaire et le plus occulté est celui
que l’écrivain Renaud Camus nomme Le Grand Remplacement (Éditions
David Reinharc); c’est-à-dire les substitutions de population qui
s’opèrent, avec la stupéfiante abdication de tous, dans certaines villes
et certains territoires et qui tournent le dos au processus
d’assimilation constitutif de l’unité nationale » « Bloc-notes »,
Le Figaro, 3 février 2012.
« Au lendemain de l’effondrement des Tours jumelles de New York,
Ben Laden avait été applaudi dans des cités françaises. Dix ans plus
tard, le terroriste fondamentaliste a été tué. C’est le nom de Nicolas
Sarkozy qui est salué en Libye. Le changement politique est considérable.
La France n’a pas commis là-bas les erreurs des États-Unis en Irak. Mais
le résultat est identique : un despote, Kadhafi, est tombé par la force
brutale d’une coalition militaire occidentale, au nom des Droits de
l’homme portés par l’Europe », « Bloc-notes », Le Figaro,
7 septembre 2011.
« La France des droits de l’homme a renoué avec sa vocation et gagné une
guerre contre l’obscurantisme. Cette victoire est celle d’un réveil des
consciences. À quand, d’autres sursauts ?
La volte-face sur Kadhafi, qui en 2007 avait eu droit à l’invitation de
Sarkozy, alors indifférent au profil loufoque et détestable du Guide,
démontre qu’un chef de l’État peut trouver un bénéfice rapide à
pratiquer le virement de bord, si ce changement de cap répond à
d’évidentes brutalités, injustices, et, en l’occurrence, au rejet des
dictatures par la rue arabe », « Bloc-notes », Le Figaro,
26 août 2011.
« Mais Dieudonné est surtout le révélateur, à travers son public, de la
nouvelle haine anti-juive et anti-blanche que les antiracistes, qui
s’indignent aujourd’hui, ont laissé prospérer au cœur des intouchables
cités d’immigration. Ce désastre est le leur. Il est à regarder en face
et non pas à dissimuler sous le tapis », Blog Le Figaro, 6
janvier 2014.
******
Ivan Rioufol,
journaliste, éditorialiste ( Le Figaro , RTL ) et essayiste français,
dédicacera son dernier ouvrage, Poings sur les i , à
l’Athenaeum de Beaune.
Dans votre dernier ouvrage, Poings sur les
i , vous évoquez une quantité de crises (économique, politique,
identitaire, sociétale, etc.) qui permettraient au Front National (FN)
de monter en force. Comment, selon vous, peut-on lutter contre ces
crises ?
« On pourrait lutter relativement aisément face à ces crises si on les
identifiait. Or, le problème est que le discours politique dominant,
porté par l’UMP et le PS, ne veut pas se confronter à l’ensemble des
crises. Ils ne veulent les réduire qu’à une crise économique et sociale.
Je soutiens, depuis longtemps, que la crise qui porte le FN est une
crise existentielle et identitaire. Elle est portée par toute cette
société oubliée qui ne se reconnaît plus dans le discours politique, ni
dans le discours médiatique. Elle a le sentiment d’être abandonnée.
C’est ce vote, qui est protestataire, qui se dirige vers l’abstention ou
vers le FN, que devraient tenter de domestiquer les grands partis en
essayant de comprendre les ressorts de ce malaise. Or, ces derniers sont
assez indicibles pour la droite et pour la gauche, car ils posent le
problème de leur incapacité à avoir bien géré, depuis 30 ans, la France.
Pour être plus clair, les problèmes posés par ce vote sont très
directement liés à l’immigration de peuplement, aux problèmes de
communautarisme et à la survenue de l’islam radical, soit autant de
sujets qui sont encore, pour beaucoup, tabous. »
Selon vous donc, le discours du FN identifierait mieux ces crises ?
« Oui, incontestablement, le discours du FN identifie les crises
sociétales. En revanche, je ne dis pas qu’il y répond mieux. Concernant
les crises économiques et sociales, le FN les identifie aussi, mais en y
apportant des réponses qui, selon moi, sont saugrenues, et qui le
disqualifient […]. »
On vous accuse parfois d’être réac, islamophobe et de faire
le jeu du FN. Comment vous définissez-vous ?
« […] Je ne me sens pas du tout réactionnaire, au sens que lui donnait
Joseph de Maistre et tous ceux qui regrettaient l’Ancien Régime. Je suis
de mon temps, dans la modernité. Mais je veux limiter les dégâts en
réagissant à la course folle à la modernité qui va dans le mur et qui ne
voit pas les dangers. Ces derniers sont, pour moi, dans le déracinement
collectif. Il y a aujourd’hui un besoin pressant d’un enracinement des
Français dans leur histoire, dans leur mémoire, dans leur Nation. Dire
ceci vous vaut d’être catalogué comme réac ou faisant le jeu de
l’extrême-droite. »
Où vous situez-vous politiquement ?
« Je me définis comme étant un libéral-conservateur […]. Je pense
que le libéralisme est la clé de la crise économique et sociale,
contrairement à ce que pense le FN […]. Et en même temps, je suis
conservateur, dans la mesure où je veux limiter les dégâts […]. Il faut
conserver ce qui peut encore être conservé. […] Je fais d’abord
attention à mon environnement, mais je suis aussi préoccupé par ma
culture et par la mémoire collective […]. »
D’après vous, quels sont les grands combats à mener ?
« Pour moi, le plus grand combat à mener est contre nous-mêmes. L’islam
radical, l’immigration ou tout ce que vous voulez, ne sont pas, en soi,
des problèmes, si la France était sûre de ses valeurs et de pouvoir
affronter ces nouveaux défis logiques posés par la mondialisation et
l’ouverture des frontières. Le vrai danger est le doute général qui
s’est installé au cœur même des dirigeants sur ce qu’était la France,
ses valeurs […]. Cet oubli de soi est pour moi le danger principal. […]
La société civile et l’école sont pour moi les deux axes essentiels d’un
renouveau de l’esprit français […]. »
******
L'erreur de Sarkozy : son oubli de la nation Par
Ivan Rioufol
Il y a joute, un peu plus loin, "l’égalité
homme-femme". A aucun moment, la nation n’est citée par le candidat
à la candidature présidentielle. L’oubli n’est pas innocent chez
celui qui, lors d’une récente réunion de la commission exécutive de
l’UMP, avait déjà confié : "Quand j’étais président de la république,
je n’aurais pas dû parler d’identité nationale, mais dire que je
voulais défendre les valeurs de la République". C’est donc la "ligne
Buisson" qui est définitivement abandonnée par Sarkozy, et avec elle
la stratégie de droitisation de l’opposition. Le FN, laissé seul sur
le terrain de la défense de la patrie, ne peut que se réjouir de cet
abandon. D’autant que le parti de Marine Le Pen semble en passe de
réussir, sans dommages apparents, sa rupture avec Jean-Marie Le Pen,
qui était un obstacle important à de possibles ralliements à droite.
En annonçant, ce lundi au Figaro Magazine, son retrait dans la
compétition des régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le
fondateur du FN évite une immédiate crise interne. Il apporte même
son soutien à sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen.
Sarkozy fait une erreur de
raisonnement qui pourrait lui être coûteuse, quand il avance la
république en réponse au défi identitaire, problème qu’il nomme sans
visiblement l’avoir analysé. Car à la question : qui sommes-nous ?,
la réponse va de soi : nous sommes Français ; et non pas : nous
sommes républicains. Le peuple descendu dans les rues le 11 janvier
était la France, la nation, avant d’être Charlie et moins encore la
république. Or cette question de l’identité, gravement malmenée par
la mondialisation, la déculturation, le multiculturalisme, est
évacuée par le président de l’UMP au profit d’une notion politique
dont l’universalisme est précisément la faiblesse. Tout peut être
mis dans les "valeurs républicaines", dont ne cesse de se réclamer
la gauche. Tariq Ramadan lui même, qui œuvre à la réislamisation de
la communauté musulmane française, s’en réclame régulièrement. En
fait, l’UMP s’apprête à passer à côté de l’essentiel en refusant de
réfléchir au besoin d’enracinement des gens. Cette demande, palpable
pour qui sort des aéroports et des villes cosmopolites, passe par la
réhabilitation de la nation, que les "progressistes" de tous poils
croyaient pouvoir enterrer au nom de l’abolition des frontières et
des différences. Défendre la nation, c’est défendre les racines, la
mémoire, la culture, la langue, les modes de vie, la cohésion
sociale ; c’est revenir aux particularismes pour pouvoir affronter
le monde ouvert. Si Sarkozy laisse tomber ce combat pour faire une
fois de plus des œillades à la gauche, il risque de perdre
définitivement sa droite.
- See more at: http://www.upjf.org/fr/7228-l-erreur-de-sarkozy-:-son-oubli-de-la-nation-par-ivan-rioufol.html#sthash.uuo1NdTn.dpuf
L'erreur de Sarkozy : son oubli de la nation Par
Ivan Rioufol
Il y a joute, un peu plus loin, "l’égalité
homme-femme". A aucun moment, la nation n’est citée par le candidat
à la candidature présidentielle. L’oubli n’est pas innocent chez
celui qui, lors d’une récente réunion de la commission exécutive de
l’UMP, avait déjà confié : "Quand j’étais président de la république,
je n’aurais pas dû parler d’identité nationale, mais dire que je
voulais défendre les valeurs de la République". C’est donc la "ligne
Buisson" qui est définitivement abandonnée par Sarkozy, et avec elle
la stratégie de droitisation de l’opposition. Le FN, laissé seul sur
le terrain de la défense de la patrie, ne peut que se réjouir de cet
abandon. D’autant que le parti de Marine Le Pen semble en passe de
réussir, sans dommages apparents, sa rupture avec Jean-Marie Le Pen,
qui était un obstacle important à de possibles ralliements à droite.
En annonçant, ce lundi au Figaro Magazine, son retrait dans la
compétition des régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le
fondateur du FN évite une immédiate crise interne. Il apporte même
son soutien à sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen.
Sarkozy fait une erreur de
raisonnement qui pourrait lui être coûteuse, quand il avance la
république en réponse au défi identitaire, problème qu’il nomme sans
visiblement l’avoir analysé. Car à la question : qui sommes-nous ?,
la réponse va de soi : nous sommes Français ; et non pas : nous
sommes républicains. Le peuple descendu dans les rues le 11 janvier
était la France, la nation, avant d’être Charlie et moins encore la
république. Or cette question de l’identité, gravement malmenée par
la mondialisation, la déculturation, le multiculturalisme, est
évacuée par le président de l’UMP au profit d’une notion politique
dont l’universalisme est précisément la faiblesse. Tout peut être
mis dans les "valeurs républicaines", dont ne cesse de se réclamer
la gauche. Tariq Ramadan lui même, qui œuvre à la réislamisation de
la communauté musulmane française, s’en réclame régulièrement. En
fait, l’UMP s’apprête à passer à côté de l’essentiel en refusant de
réfléchir au besoin d’enracinement des gens. Cette demande, palpable
pour qui sort des aéroports et des villes cosmopolites, passe par la
réhabilitation de la nation, que les "progressistes" de tous poils
croyaient pouvoir enterrer au nom de l’abolition des frontières et
des différences. Défendre la nation, c’est défendre les racines, la
mémoire, la culture, la langue, les modes de vie, la cohésion
sociale ; c’est revenir aux particularismes pour pouvoir affronter
le monde ouvert. Si Sarkozy laisse tomber ce combat pour faire une
fois de plus des œillades à la gauche, il risque de perdre
définitivement sa droite.
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L'erreur de Sarkozy : son oubli de la nation Par
Ivan Rioufol
Il y a joute, un peu plus loin, "l’égalité
homme-femme". A aucun moment, la nation n’est citée par le candidat
à la candidature présidentielle. L’oubli n’est pas innocent chez
celui qui, lors d’une récente réunion de la commission exécutive de
l’UMP, avait déjà confié : "Quand j’étais président de la république,
je n’aurais pas dû parler d’identité nationale, mais dire que je
voulais défendre les valeurs de la République". C’est donc la "ligne
Buisson" qui est définitivement abandonnée par Sarkozy, et avec elle
la stratégie de droitisation de l’opposition. Le FN, laissé seul sur
le terrain de la défense de la patrie, ne peut que se réjouir de cet
abandon. D’autant que le parti de Marine Le Pen semble en passe de
réussir, sans dommages apparents, sa rupture avec Jean-Marie Le Pen,
qui était un obstacle important à de possibles ralliements à droite.
En annonçant, ce lundi au Figaro Magazine, son retrait dans la
compétition des régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le
fondateur du FN évite une immédiate crise interne. Il apporte même
son soutien à sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen.
Sarkozy fait une erreur de
raisonnement qui pourrait lui être coûteuse, quand il avance la
république en réponse au défi identitaire, problème qu’il nomme sans
visiblement l’avoir analysé. Car à la question : qui sommes-nous ?,
la réponse va de soi : nous sommes Français ; et non pas : nous
sommes républicains. Le peuple descendu dans les rues le 11 janvier
était la France, la nation, avant d’être Charlie et moins encore la
république. Or cette question de l’identité, gravement malmenée par
la mondialisation, la déculturation, le multiculturalisme, est
évacuée par le président de l’UMP au profit d’une notion politique
dont l’universalisme est précisément la faiblesse. Tout peut être
mis dans les "valeurs républicaines", dont ne cesse de se réclamer
la gauche. Tariq Ramadan lui même, qui œuvre à la réislamisation de
la communauté musulmane française, s’en réclame régulièrement. En
fait, l’UMP s’apprête à passer à côté de l’essentiel en refusant de
réfléchir au besoin d’enracinement des gens. Cette demande, palpable
pour qui sort des aéroports et des villes cosmopolites, passe par la
réhabilitation de la nation, que les "progressistes" de tous poils
croyaient pouvoir enterrer au nom de l’abolition des frontières et
des différences. Défendre la nation, c’est défendre les racines, la
mémoire, la culture, la langue, les modes de vie, la cohésion
sociale ; c’est revenir aux particularismes pour pouvoir affronter
le monde ouvert. Si Sarkozy laisse tomber ce combat pour faire une
fois de plus des œillades à la gauche, il risque de perdre
définitivement sa droite
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L'erreur de Sarkozy : son oubli de la nation Par
Ivan Rioufol
Il y a joute, un peu plus loin, "l’égalité
homme-femme". A aucun moment, la nation n’est citée par le candidat
à la candidature présidentielle. L’oubli n’est pas innocent chez
celui qui, lors d’une récente réunion de la commission exécutive de
l’UMP, avait déjà confié : "Quand j’étais président de la république,
je n’aurais pas dû parler d’identité nationale, mais dire que je
voulais défendre les valeurs de la République". C’est donc la "ligne
Buisson" qui est définitivement abandonnée par Sarkozy, et avec elle
la stratégie de droitisation de l’opposition. Le FN, laissé seul sur
le terrain de la défense de la patrie, ne peut que se réjouir de cet
abandon. D’autant que le parti de Marine Le Pen semble en passe de
réussir, sans dommages apparents, sa rupture avec Jean-Marie Le Pen,
qui était un obstacle important à de possibles ralliements à droite.
En annonçant, ce lundi au Figaro Magazine, son retrait dans la
compétition des régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le
fondateur du FN évite une immédiate crise interne. Il apporte même
son soutien à sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen.
Sarkozy fait une erreur de
raisonnement qui pourrait lui être coûteuse, quand il avance la
république en réponse au défi identitaire, problème qu’il nomme sans
visiblement l’avoir analysé. Car à la question : qui sommes-nous ?,
la réponse va de soi : nous sommes Français ; et non pas : nous
sommes républicains. Le peuple descendu dans les rues le 11 janvier
était la France, la nation, avant d’être Charlie et moins encore la
république. Or cette question de l’identité, gravement malmenée par
la mondialisation, la déculturation, le multiculturalisme, est
évacuée par le président de l’UMP au profit d’une notion politique
dont l’universalisme est précisément la faiblesse. Tout peut être
mis dans les "valeurs républicaines", dont ne cesse de se réclamer
la gauche. Tariq Ramadan lui même, qui œuvre à la réislamisation de
la communauté musulmane française, s’en réclame régulièrement. En
fait, l’UMP s’apprête à passer à côté de l’essentiel en refusant de
réfléchir au besoin d’enracinement des gens. Cette demande, palpable
pour qui sort des aéroports et des villes cosmopolites, passe par la
réhabilitation de la nation, que les "progressistes" de tous poils
croyaient pouvoir enterrer au nom de l’abolition des frontières et
des différences. Défendre la nation, c’est défendre les racines, la
mémoire, la culture, la langue, les modes de vie, la cohésion
sociale ; c’est revenir aux particularismes pour pouvoir affronter
le monde ouvert. Si Sarkozy laisse tomber ce combat pour faire une
fois de plus des œillades à la gauche, il risque de perdre
définitivement sa droite.
- See more at: http://www.upjf.org/fr/7228-l-erreur-de-sarkozy-:-son-oubli-de-la-nation-par-ivan-rioufol.html#sthash.uuo1NdTn.dpuf
L'erreur de Sarkozy : son oubli de la nation Par
Ivan Rioufol
Il y a joute, un peu plus loin, "l’égalité
homme-femme". A aucun moment, la nation n’est citée par le candidat
à la candidature présidentielle. L’oubli n’est pas innocent chez
celui qui, lors d’une récente réunion de la commission exécutive de
l’UMP, avait déjà confié : "Quand j’étais président de la république,
je n’aurais pas dû parler d’identité nationale, mais dire que je
voulais défendre les valeurs de la République". C’est donc la "ligne
Buisson" qui est définitivement abandonnée par Sarkozy, et avec elle
la stratégie de droitisation de l’opposition. Le FN, laissé seul sur
le terrain de la défense de la patrie, ne peut que se réjouir de cet
abandon. D’autant que le parti de Marine Le Pen semble en passe de
réussir, sans dommages apparents, sa rupture avec Jean-Marie Le Pen,
qui était un obstacle important à de possibles ralliements à droite.
En annonçant, ce lundi au Figaro Magazine, son retrait dans la
compétition des régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le
fondateur du FN évite une immédiate crise interne. Il apporte même
son soutien à sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen.
Sarkozy fait une erreur de
raisonnement qui pourrait lui être coûteuse, quand il avance la
république en réponse au défi identitaire, problème qu’il nomme sans
visiblement l’avoir analysé. Car à la question : qui sommes-nous ?,
la réponse va de soi : nous sommes Français ; et non pas : nous
sommes républicains. Le peuple descendu dans les rues le 11 janvier
était la France, la nation, avant d’être Charlie et moins encore la
république. Or cette question de l’identité, gravement malmenée par
la mondialisation, la déculturation, le multiculturalisme, est
évacuée par le président de l’UMP au profit d’une notion politique
dont l’universalisme est précisément la faiblesse. Tout peut être
mis dans les "valeurs républicaines", dont ne cesse de se réclamer
la gauche. Tariq Ramadan lui même, qui œuvre à la réislamisation de
la communauté musulmane française, s’en réclame régulièrement. En
fait, l’UMP s’apprête à passer à côté de l’essentiel en refusant de
réfléchir au besoin d’enracinement des gens. Cette demande, palpable
pour qui sort des aéroports et des villes cosmopolites, passe par la
réhabilitation de la nation, que les "progressistes" de tous poils
croyaient pouvoir enterrer au nom de l’abolition des frontières et
des différences. Défendre la nation, c’est défendre les racines, la
mémoire, la culture, la langue, les modes de vie, la cohésion
sociale ; c’est revenir aux particularismes pour pouvoir affronter
le monde ouvert. Si Sarkozy laisse tomber ce combat pour faire une
fois de plus des œillades à la gauche, il risque de perdre
définitivement sa droite.
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L'erreur de Sarkozy : son oubli de la nation Par
Ivan Rioufol
Il y a joute, un peu plus loin, "l’égalité
homme-femme". A aucun moment, la nation n’est citée par le candidat
à la candidature présidentielle. L’oubli n’est pas innocent chez
celui qui, lors d’une récente réunion de la commission exécutive de
l’UMP, avait déjà confié : "Quand j’étais président de la république,
je n’aurais pas dû parler d’identité nationale, mais dire que je
voulais défendre les valeurs de la République". C’est donc la "ligne
Buisson" qui est définitivement abandonnée par Sarkozy, et avec elle
la stratégie de droitisation de l’opposition. Le FN, laissé seul sur
le terrain de la défense de la patrie, ne peut que se réjouir de cet
abandon. D’autant que le parti de Marine Le Pen semble en passe de
réussir, sans dommages apparents, sa rupture avec Jean-Marie Le Pen,
qui était un obstacle important à de possibles ralliements à droite.
En annonçant, ce lundi au Figaro Magazine, son retrait dans la
compétition des régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le
fondateur du FN évite une immédiate crise interne. Il apporte même
son soutien à sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen.
Sarkozy fait une erreur de
raisonnement qui pourrait lui être coûteuse, quand il avance la
république en réponse au défi identitaire, problème qu’il nomme sans
visiblement l’avoir analysé. Car à la question : qui sommes-nous ?,
la réponse va de soi : nous sommes Français ; et non pas : nous
sommes républicains. Le peuple descendu dans les rues le 11 janvier
était la France, la nation, avant d’être Charlie et moins encore la
république. Or cette question de l’identité, gravement malmenée par
la mondialisation, la déculturation, le multiculturalisme, est
évacuée par le président de l’UMP au profit d’une notion politique
dont l’universalisme est précisément la faiblesse. Tout peut être
mis dans les "valeurs républicaines", dont ne cesse de se réclamer
la gauche. Tariq Ramadan lui même, qui œuvre à la réislamisation de
la communauté musulmane française, s’en réclame régulièrement. En
fait, l’UMP s’apprête à passer à côté de l’essentiel en refusant de
réfléchir au besoin d’enracinement des gens. Cette demande, palpable
pour qui sort des aéroports et des villes cosmopolites, passe par la
réhabilitation de la nation, que les "progressistes" de tous poils
croyaient pouvoir enterrer au nom de l’abolition des frontières et
des différences. Défendre la nation, c’est défendre les racines, la
mémoire, la culture, la langue, les modes de vie, la cohésion
sociale ; c’est revenir aux particularismes pour pouvoir affronter
le monde ouvert. Si Sarkozy laisse tomber ce combat pour faire une
fois de plus des œillades à la gauche, il risque de perdre
définitivement sa droite.
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