Ivan Rioufol menacé pour son soutien à la
Kabylie libre
L'essayiste, journaliste, éditorialiste officiant au quotidien
français Le Figaro, qui confirme encore aujourd'hui son soutien
indéfectible au peuple kabyle, en prenant la parole ce samedi 18 avril,
lors du lever du drapeau officiel de la Kabylie, sur le parvis des
Droits de l'homme, au Trocadéro, est victime de menaces de la part des
pro-algérianistes. Ci-dessous, ses derniers posts sur son compte Twitter
:
Ivan Rioufol ن @ivanrioufol
La meute aboie contre mon soutien à la #kabylielibre: elle prouve, par son
attachement à l'oppression algérienne, que mon combat est le bon.
Ivan Rioufol ن @ivanrioufol
En soutien à la #kabylie libre, j'ai pris la parole, ce samedi, au
Trocadéro pour la levée de son drapeau, à l'invitation de @FerhatMehenni
(18/04/2015).
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Les
larmes de Rokhaya Diallo
L'émotion était donc très
forte sur le plateau. Le journaliste du Figaro a commencé par attaquer
la politique de la gauche. « Je pense, malgré tout, qu'il est possible,
encore aujourd'hui sous le coup de la colère - parce que moi aussi, j'ai
de la colère et de la tristesse - de faire le procès de ce
communautarisme qui s'est développé dans l'aveuglement très général, en
l'occurrence de la gauche qui l'a parrainé», a-t-il introduit.
Rioufol embraie ensuite sur le devoir de mobilisation des musulmans de
France. « Il faudrait également et urgemment que manifestent aujourd'hui
les Français musulmans qui, évidemment, ne se reconnaissent pas dans cet
attentat terroriste, sinon on va craindre effectivement les amalgames ».
La patronne du Médef Laurence Parisot, a aussitôt réagi à ces propos
rétorquant des propos laissant « entendre qu'ils (les musulmans de
France, ndlr) adhéreraient à cette folie terroriste ».
« Non, je ne dis pas cela, au contraire,
répond l'intéressé. Je les somme presque aujourd'hui de bien nous faire
comprendre qu'ils n'adhèrent pas », dans une large retranscription des
interventions faites par le site d'information
ozap.com
Rokhaya Diallo a alors manifesté son
émotion face aux propos de Rioufol. « Quand j'entends dire qu'on somme
les musulmans de se désolidariser d'un acte qui n'a rien d'humain, oui,
effectivement, je me sens visée. J'ai le sentiment que toute ma famille
et tous mes amis musulmans sont mis sur le banc des accusés ».
Marc-Olivier Fogiel a ensuite pris la parole pour signaler que Rokhaya
Diallo pleurait. « Le minimum, c'est de le signaler. Et de signaler que
ce sont vos propos, ce soir, qui ont déclenché ces larmes » a déclaré
l'animateur à l'adresse de Ivan Rioufol