Suffisance, amour de soi, besoin de
paraître, telle est l'impudeur que nous voulons combattre. Cette vanité
collective est née en 1968, avec l'éclosion des concepts d'autogestion,
d'autonomie, d'autocontentement.
Un individualisme égalitariste et sarcastique en est resté, qui
s'est engraissé de quelques principes à la mode : la tranaparence,
l'authenticité, l'impertinence. Hommes politiques, intellectuels,
journalistes, juges et simples citoyens, nous vivons tous, désormais,
sous la tyrannie de l'impudeur, qui impose bruyamment ses
références et ses lois.
Mais le bilan général est désastreux :
tout sonne faux dans cette société livrée aux donneurs de leçons et aux
imposteurs. Partout, des signes montrent que les Français, lassés de
cette comédie du paraître et de ses faussaires, sont en quête de valeurs
sobres et solides. Leur idéal semble aujourd'hui à portée de main.
Dans cet ouvrage, qui est avant tout un
formidable coup de gueule, Ivan Rioufol s'attaque de front à tout ce qui
menace la démocratie française et la cohésion nationale : le consensus
mou et le politiquement correct, mais aussi le communautarisme et
l'islam politique extrémiste. Surtout il dénonce avec force les faux-semblants
humanistes qui mettent la France en porte-à-faux jusque sur la scène
internationale, comme l'a révélé l'opposition des plus hautes autorités
du pays à la guerre voulue par George Bush en Irak.
Analysant également avec une acuité
implacable le rôle délétère de certains médias et de la forteresse
frappée d'autisme qu'est devenue l'Éducation nationale, l'auteur soulève
à rebours de tout conformisme des questions essentielles qui concernent
le devenir de notre pays, faisant de La République des gentils une contribution extrêmement salubre et authentiquement subversive
sur l'identité française.
Dans ces chroniques aussi mordantes
qu'argumentées, on retrouve toute la verve de l'un des meilleurs "
billetistes " français du moment. Ivan Rioufol s'attaque de front à tout
ce qui menace la démocratie française et la cohésion nationale : le
consensus mou et le politiquement correct, le communautarisme et l'islam
politique extrémiste. C'est ainsi qu'il dénonce les faux-semblants qui
mettent la France en porte à faux sur la scène internationale comme
l'opposition des plus hautes autorités du pays à la guerre voulue par
George Bush en Irak.
Analysant avec une acuité
implacable le rôle délétère de certains médias et de l'Education
nationale, devenue une forteresse frappée d'autisme, l'auteur soulève
avec talent des questions essentielles qui concernent le devenir de
notre pays, faisant de ce recueil une contribution salubre et
authentiquement subversive sur l'identité française. Ivan Rioufol est
l'auteur du " Bloc-notes " du Figaro.
(Chroniques d'une Résistance).
Un numéro Hors série de La Presse Littéraire
consacrée aux écrivains infréquentables sous titré " Les maudits de la République des lettres tels que Maurice G.
Dantec, Dominique de Roux, Renaud Camus, Oswald Spengler, Maurice Barrès,
Nicolás Gómez Dávila, Pierre Corneille, Paul Léautaud, Carl Schmitt,
Hector Berlioz, Ivan Illich, Edmund Burke, Léon Bloy, Philippe Muray,
Witold Gombrowicz, Robert Brasillach.
Valérie Scigala dans un très bon texte consacré à Renaud camus
souligne que le terme infréquentable est mal choisi car celui-ci est au
contraire un écrivain que l’on prend plaisir à fréquenter.
La plupart des écrivains choisis ne se situe pas à gauche et c’est
cela qui les rend infréquentable ou plutôt insupportable pour le milieu
culturel. Moi aussi je suis plutôt attiré par ces écrivains car ils
possèdent un esprit libre et ouvert, une pensée dissidente. Ils ne
craignent pas la polémique et ose affirmer leurs idées comme Nicolás
Gómez Dávila qui se définit comme réactionnaire. D’ailleurs celui-ci
écrivait " Nous devons exposer nos idées en toute simplicité comme le
fairait l’adversaire honnête qui se prépare à les réfuter. Toute astuce
avilit.
" Dommage que Fréderic Saenen ne nous ait pas
offert quelques citations de Nicolás Gómez Dávila dans son texte sur cet
écrivain. Cela aurait permis de mieux le connaître. Alain Rioufol fait
lui un éloge du réactionnaire. Ce qualificatif avait autrefois un sens
péjoratif. Il devient maintenant plutôt positif car il semble désigner
toutes personne s’opposant à la pensée dominante, s’éloignant de la
pensée aseptisée.Les médias se méfient comme de la peste des expressions
trop tranchées, des turbulences de pensée ; l’époque est au bromure et
au Valium . Les écrivains, les penseurs qui carburent à l’adrélanine
font scandale.
Dans cette revue nous retrouvons plusieurs styles d’écrivains comme
Léon Bloy l’imprécateur sacré, le grand artiste de la vocifération et de
l’anathème mais je préfère celui qui manie l’ironie à l’invective comme
Philippe Muray dont un article lui est consacré par Jean-Gérard
Lapacherie qui se penche plus particulièrement sur Le XIX °siècle à
travers les âges.
Dominique de Roux figure aussi dans cette revue. J’ai lu quelques-uns de
ces livres mais je n’ai jamais accroché.
Bien aimé l’article d’Ygor Yanka sur le journal de Paul Léautaud, cet
écrivain attachant et irritant.
(08/04/2007, La Presse Littéraire Spécial
Ecrivains infréquentables).
Ce qui ne se dit pas : une fracture
identitaire ébranle le fragile équilibre de la nation, héritière
d'une vieille histoire partagée. Nous sommes aujourd'hui à la croisée
des chemins. Si rien ne vient rapidement mettre fin au processus de
déculturation et de défrancisation enclenchée par une école amnésique et
un multiculturalisme impensé, la France risque, avant la fin de ce
siècle, de n'être plus qu'un Etat additionnant des communautés
claquemurées, désunies, voire hostiles.
Le glacial Hexagone a déjà remplacé la douce France dans le
vocabulaire journalistique. L'amenuisement du sentiment national donne
prise aux exigences identitaires des minorités et, singulièrement, aux
surenchères de l'islam politique qui cherche à tirer profit du
déracinement de l 'immigration musulmane. Un séparatisme ethnique
apparaît déjà ici et là. Il cherche à opposer les " Souchiens ", c'est
ainsi que les " Indigènes de la République " nomment les " Français de
souche ", aux " Franciens ", ces nouveaux compatriotes dont certains
estiment qu'une carte d'identité française suffit à valoir identité
française. Si l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la
République doit beaucoup à son discours sur l'identité nationale, le
problème soulevé attend toujours ses solutions. Elles sont pourtant à
portée de main. Seule une adhésion sans failles à l'esprit des Lumières
permettra à notre pays de rester ouvert et solidaire.
(La fracture identitaire).
Où va la France et que reste-t-il
du diagnostic de Nicolas Sarkozy ? Et des intuitions d'Ivan Rioufol ?
Intuitions qui se sont avérées alors qu'il commentait avec lucidité la
dernière élection présidentielle. Le Parti Socialiste et l'ouverture,
l'identité nationale et l'immigration, la laïcité et la liberté
d'expression, le Moyen Orient et les terrorismes islamistes...
Se replonger dans les péripéties d'un an de campagne, de juin 2006 à juin
2007, permet de mieux analyser l'élan qui porta au pouvoir le
représentant de la droite, pourtant rudement contesté dès cette époque
pour son atlantisme et son libéralisme supposé. Ce rapide retour en
arrière aide aussi à comprendre, un an après, les déceptions d'un
électorat conquis in extremis par un homme ayant choisi de parler le
même langage que les gens et de décrire sans pudeur des réalités
jusqu'alors indicibles.
Ce recueil de chroniques aurait pu
s'intituler : 2008, l'année des bulles.
Le champagne en moins. des bulles qui ont commencé à éclater :
effondrement de la gigantesque bulle du capitalisme financier,
déliquescence du parti socialiste, montée de l'islamisme et
ghettoïsation des cités, appels au secours d'élèves ou d'enseignants
confrontés à la déculturation, c'est pour n'avoir pas voulu comprendre
les inquiétudes des français autrement qu'en les réduisant à des
questions matérielles et consuméristes que le monde politique s'est
révélé, en 2008, dépassé par une vague de fond que personne ne semble
avoir vu venir.
Ivan rioufol scrute à la loupe, analyse au
révélateur et commente à vif cette crise existentielle qui mine la
société. a la lecture de ce bloc-notes, la compréhension des mécanismes
qui génèrent les crises devient limpide. avec, en plus, le plaisir
littéraire des phrases ciselées de mots justes. désormais, un " rioufol
", c'est aussi un classique.
(Chronique d'une année de crises).
La démocratie d'apparence de
Collectif : Stephane Caporal, Alain Laquièze, Philippe Lauvaux, Alain
Nicollier, Ivan Rioufol, Frédéric Rouvillois, Bernard Sellier, François
Terré, Bérénice Tournafond, Olivier Tournafond
« La démocratie d'apparence » ou comment faire participer
utilement les individus à la vie politique : ce petit livre rassemble
les Actes du colloque sur « La participation individuelle à la vie
politique » du 19 avril 2007, au Palais du Luxembourg.
Grande utopie moderne à l'usage des foules, la démocratie ne va
généralement pas plus loin qu'une incantation politico-médiatique dont
se prévalent des gouvernants et les « décideurs ». D'un point de vue
concret, elle n'est le plus souvent qu'une démocratie d'apparence aux
mains d'oligarchies partisanes et de groupes de pressions puissants et
organisés.
Pourtant, au-delà des représentations imaginaires, se pose la question
bien réelle et tout à fait actuelle, essentielle pour l'avenir de nos
sociétés, de la participation effective des individus à la vie politique.
Cette participation est difficile à organiser, mais, dans certaines
conditions, elle peut, et doit, être mise en oeuvre utilement.
Les auteurs examinent, loin de tout esprit partisan, les mécanismes qui
permettraient au citoyen de participer réellement à la gestion de la vie
publique pour devenir un acteur véritable de la politique et non plus un
simple sujet/enjeu du marketing politique. Une des conclusions de ce
colloque était précisément de constater que le vote blanc et
l'abstention sont, le plus souvent, les seules possibilités laissées à
l'électeur pour échapper au piège de « l'apparence » et de
l'instrumentalisation.
Allez-y sans nous est le
dixième recueil du Club des Ronchons, fondé en 1986. Il est rédigé par
trente-neuf auteurs aux expressions non pas similaires mais convergentes
sur le refus du grand mensonge de l'avenir radieux. En bref, ces
nouveaux preux refusent d'aller dans le mur. Ces textes provenant de
tous horizons, graves, prémonitoires et impertinents, témoignent de la
progression du Club des Ronchons dans les salons où l'on cause, dans les
médias comme dans les couches laborieuses.
En apparence, la France pantoufle en cette période de
crises. En fait, 2009 restera comme l'année où la parole se libère
progressivement des pères fouettards et de leurs coups de règles. Le mur de la
pensée bétonnée est à deux doigts de s'effondrer, vingt ans après celui de
Berlin. La " France silencieuse " est devenue assourdissante grâce à Internet,
aux forums, blogs, tweets, qui s'emplissent de bruyantes doléances. Les vérités
jusqu'alors occultées n'ont pas fini de secouer le paisible confort du
politiquement correct, cette lâcheté déguisée en vertu " Mal nommer les choses
ajoute au malheur du monde ", écrivait Camus : nous y sommes, quand le mot juste
fait peur ou se met, au mieux, entre guillemets.
Ce combat contre le bien pensisme, les Français
entendent évidemment le poursuivre en 2010. Et Ivan Rioufol compte bien
accompagner cette révolution des esprits. Attachez vos ceintures !
Un " Rioufol ", c'est désormais un classique.
Il va être difficile de faire taire le peuple. Le
peuple oublié, qui en vient même parfois à se sentir étranger dans son propre
pays, n'en finit pas de maudire cette nouvelle aristocratie sans manière qui
prétend parler en son nom, sans même le regarder dans les yeux ni s'inquiéter de
ses conditions de vie. Ivan Rioufol, toujours résistant au " politiquement
correct ", démontre ainsi pourquoi les dirigeants, s'ils veulent retrouver leur
légitimité, sont contraints de partir à la recherche du peuple perdu,
en acceptant l'élémentaire autocritique sur leurs insuffisances, sur leurs
erreurs, leurs aveuglements, leurs entêtements.
Ils doivent, pour cela, modifier en profondeur leur
manière de s'adresser aux citoyens, en allant plus souvent à leur rencontre, en
écoutant moins les experts et davantage les hommes de terrain et d'expérience.
Un " Rioufol ", c'est désormais un classique...
Il y a urgence. À la veille de l'élection
présidentielle, le citoyen lucide ne doit plus craindre de se revendiquer
littéralement réactionnaire, c'est-à-dire de prêter son concours à des réactions
politiques destinées à éviter les désastres qu annoncent les effondrements de
l'État-providence et de l'État-nation. La réalité le prouve : les dirigeants se
montrent incapables de s'extraire seuls du politiquement correct qui empêche de
nommer les choses et qui confond progrès et fuite en avant. L'islam le plus
radical est, en France, le principal bénéficiaire de cet aveuglement.
La France indignée, qui fulmine sur le Web, enjoint les
élites de se réveiller avant qu'il ne soit trop tard. Elle ne désire pas revenir
à un ancien monde. Elle entend défendre la modernité et l'humanisme, menacés par
l'enseignement de l'oubli et de la non-appartenance. Le réactionnaire du XXIe
siècle est un démocrate déçu et de plus en plus irrité, venu de la droite comme
de la gauche. La pensée conforme le croit irrécupérable et veut l'offrir à
Marine Le Pen. Le « néoréac » est, en réalité, en résonnance avec la société
civile qui a décidé de reprendre son destin en main. Il peut être le socle
politique d'une future Union nationale. Il est le nouveau moderne.
(De l'urgence d'être réactionnaire).
Entre coup d'état des élites, en " procédure de divorce
" avec le peuple français, et perte des valeurs traditionnelles de la nation des
libertés, il semblerait bien que nous assistions à la fin d'une époque, la
fin d'un monde. Ivan Rioufol, dans le " Bloc-notes " du Figaro, attendu
chaque vendredi, par des milliers de lecteurs fidèles, pose les mots justes sur
les véritables faits.
Avec une clarté d'esprit et d'expression
remarquable le journaliste analyse l'actualité politique, avec courage, lucidité,
sans jamais faire aucune concession. Sans jamais sombrer dans le politiquement
correct. Cette compilation du " Bloc-notes " 2011 du Figaro apporte aussi un
autre plaisir : la qualité littéraire de l'écriture. Un " Rioufol ", c'est
désormais un classique.
" Le Crépuscule du socialisme "
rassemble les bloc-notes de l’année 2012 : toutes les campagnes présidentielles,
les suites du printemps arabe, les attentats terroristes ; la chute de Nicolas
Sarkozy et la montée de Marine Le Pen ; l’élection de François Hollande et, face
à la crise européenne, à la mondialisation et aux pressions, la fin de
l’idéologie originelle socialiste.
Ils ne se tairont plus. En 2013, les Français oubliés
sont entrés dans l'histoire. La société civile, exaspérée par les erreurs
collectives de ses dirigeants, s'est durablement imposée comme un nouvel acteur
incontournable, dans une sorte de coup d'Etat soft. Les élites, qui n'ont rien
vu venir de cette insurrection populaire disparate, sont désormais forcées
d'écouter ce nouveau pouvoir et, bien souvent, de lui emboîter le pas. Ce ne
sont plus les leaders des partis mais des personnalités atypiques qui font
descendre des milliers de mécontents dans les rues. C'est un fait : la gauche ne
porte plus la contestation citoyenne. Elle a pareillement perdu la bataille des
idées, que la droite convalescente tarde à récupérer. Une continuité se dévoile
aisément, au fil des blocs-notes hebdomadaires de l'année 2013 : celle d'un
monde politique hébété et perdant pied tandis que montent en puissance la France
des Invisibles et le poids des réalités.
" Touche pas à ma France ", rugit en
septembre le député communiste André Gérin. L'injonction est d'autant plus
justifiée depuis la publication sur le site du premier ministre, en novembre,
des cinq rapports commandés par lui afin de tirer un trait sur l'intégration, au
profit de l' " inclusion " permettant de " faire France "; en réalité de défaire
la France. Sous prétexte d'appliquer à la lettre la non-discrimination des
minorités, les textes, cosignés par dix ministres, proposent le mode d'emploi de
la dénationalisation du pays. Une même " préférence immigrée " habite la gauche.
Mais elle n'est pas du goût des " petits Blancs " nécessiteux. Que le
gouvernement prenne garde : les Français vigilants ont désormais les nerfs à vif.
" Touche pas à ma France " est le cri de ralliement que je leur
propose pour 2014.
Crise économique, crise politique, crise identitaire,
crise sociétale… Crise de la jeunesse, crise religieuse, crise de l’éthique…
Crise du Gouvernement, crise de confiance, crise des valeurs… Et un Front
national qui ne cesse de monter dans les sondages, de multiplier les succès
électoraux. Mais ce qui n’est pas en crise, c’est le déni des réalités : et si
l’on commençait par bien nommer les choses, comme disait Camus ? POINGS
SUR LES « i » rassemble les bloc-notes de l’année 2014.
Tout au long de l'année 2014, les
citoyens oubliés ont fait connaître leur résistance aux idéologies
décadentes. La révolution conservatrice et libérale qu'ils ont lancée,
en réaction, échappe aux partis et dépossède la gauche de la maîtrise
des manifestations de rues. Rien n'arrêtera ces Français en colère ; ils
sont prêts, en 2015, à mettre les poings sur les i.
Comprendre : à cesser d'être polis face à
ceux qui les méprisent et les insultent. Ils peuvent, par leur
mobilisation, accélérer la chute du Système et de sa caste, qui
s'accroche à son pouvoir exclusif. L'auteur sera à côté de ces
Indignés-là. Il s'est fait le porte-parole de la France de moins en
moins silencieuse. Il lui donne la parole dans son célèbre bloc-notes,
publié par Le Figaro chaque vendredi. Il fait partie de ces rares
journalistes qui refusent la pensée fléchée et les connivences
politiques. Quitte à en payer les conséquences.