Ivan Rioufol, né à Nantes en 1952, est un
journaliste, un éditorialiste et un essayiste français
Biographie
Ivan Rioufol suit sa scolarité lycée de l’Immaculée-Conception (Laval) et
au lycée Saint-Stanislas (Nantes), puis il obtient un Diplôme d'études
approfondies (DEA) de droit maritime et aérien à l'Université de Nantes.
Il débute une carrière de journaliste en 1976, au quotidien nantais Presse-Océan. Il rejoint Le Figaro en 1985 au
service La vie des médias, responsable de la rubrique Confidentiel. Il devient rédacteur en chef du service des
informations générales, puis éditorialiste et membre du comité éditorial
du journal en 2000. Il a été également éditorialiste au Figaro
Madame.
Depuis 2002, succédant à Max Clos, il tient dans Le Figaro
un Bloc-notes publié chaque vendredi. Il est également
chroniqueur à l'émission On refait le monde, sur RTL.
Il se déclare catholique.
Par ailleurs, il est le frère de l'acteur Marc Rioufol (1962-2011).
Prises de position
Il se positionne comme conservateur et se proclame «
néo-réactionnaire ».
Au nom de la liberté d'opinion et d'expression, Ivan Rioufol a pris
parti contre la loi Gayssot sur l'histoire et contre
la loi pénalisant l'homophobie. Il a soutenu l'intervention
américaine en Irak en 2003, et plus généralement les positions de George
W. Bush. Il est à l'inverse critique envers Barack Obama.
Le 16 mai 2008, dans Le Figaro il prend position contre la « repentance » :
« Faire reposer la colonisation et l'esclavage sur la seule
responsabilité de la France, en taisant les siècles d'implantation
musulmane en Espagne ou dans les Balkans et les traites humaines
organisées par les Africains ou les Arabes (notamment contre les Blancs),
est un procédé proche du lavage de cerveau.
Cette maltraitance de l'histoire, destinée à satisfaire les nouvelles
communautés, ne peut qu'aviver les ressentiments. »
Dans son livre De l'urgence d'être réactionnaire, il
écrit :
« Nombreux sont les Français qui en ont plus qu’assez de se faire
malmener, ridiculiser, enfumer par des démocrates qui n’aiment pas le
peuple, des humanistes qui n’aiment pas les gens, des journalistes qui
n’aiment pas les faits, des antiracistes qui n’aiment pas les Blancs,
des progressistes qui aiment tellement les pauvres qu’ils sont prêts à
en faire venir toujours davantage. »
En octobre 2013, il fait partie des 19 signataires de «
Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 " salauds " » pour
protester contre les sanctions qui pourraient toucher les clients des
prostituées.
Participation à
des institutions et des associations
Ivan Rioufol était Senior fellow à l'Atlantis Institute.
Il est membre de l'Association des descendants de capitaines
corsaires (Saint-Malo) et de l'Association des amis d'Alphonse Allais
(Paris).