Élisabeth Lévy, née le 16 février 1964 à
Marseille (Bouches-du-Rhône), est une journaliste, polémiste et
essayiste française, rédactrice en chef puis directrice de la rédaction
du magazine Causeur.
Descendant d'une famille de Juifs séfarades algériens installés au
Maroc, elle naît le 16 février 1964 à Marseille. Son père est médecin
généraliste et sa mère pharmacienne. Elle grandit à Épinay-sur-Seine.
Elle fait des études à l’Institut d’études politiques de Paris et
échoue au concours d’entrée à l’École nationale d’administration.
Sympathisante socialiste (elle vote pour François Mitterrand en 1988),
elle fait un passage à Globe, journal dirigé par
Bernard-Henri Lévy et « temple de l'antiracisme et du mitterrandisme
militants », et s'engage politiquement aux côtés de Jean-Pierre
Chevènement, pour qui elle conserve toujours « respect et affection ».
Mais elle cesse rapidement cette démarche « parce que la prétention de
la gauche à détenir le monopole de la morale [lui] semble d'autant plus
insupportable qu'elle est tous les jours démentie par les faits ». Elle
affirme : « Aujourd'hui, ma seule identité politique, c'est d'être
pas-de-gauche ».
Elle débute dans la profession à l’Agence France-Presse
(AFP). Elle travaille ensuite entre 1994 et 1996 pour un quotidien
francophone de Lausanne, Le Nouveau Quotidien, et effectue
des « piges » pour divers journaux.
Philippe Cohen lui permet de rejoindre dans les années 1990 la
rédaction de L’Événement du jeudi, qu’elle accompagne lors
de la création de Marianne. Licenciée par Jean-François
Kahn, elle continue à collaborer en écrivant des articles pour
l’hebdomadaire, ainsi que pour Le Figaro et Le
Figaro Magazine.
Le 2 mars 1998, elle est cofondatrice de la fondation
Marc-Bloch, rebaptisée depuis fondation du 2-Mars, dont elle
devient en 2001 secrétaire générale, puis présidente5.
Elle écrit pour la revue Le Débat un article intitulé
« Kosovo, l’insoutenable légèreté de l’information » qui est publié dans
le numéro de mars-avril 2000. Élisabeth Lévy y dénonce l’attitude des
journalistes français, qu’elle accuse d’avoir pour beaucoup
systématiquement pris parti contre les Serbes dans leurs articles. Cette
publication déclenchera une polémique dans le monde journalistique.
Elle publie en 2002 un essai très remarqué et couronné du prix Jean-Edern
Hallier, Les Maîtres-censeurs (Lattès). Elle écrit alors
des articles pour Marianne, Le Figaro Magazine et Le Point.
Elle devient en outre chroniqueuse de la défunte émission Culture
et Dépendances, de Franz-Olivier Giesbert.
À la radio, elle intervient sur RTL dans l’émission
On refait le monde, où elle a été réintégrée par Nicolas
Poincaré après en avoir été exclue par Pascale Clark le 30 novembre
2004, pour avoir critiqué l’animatrice.
Élisabeth Lévy a été un temps chroniqueuse dans l’émission de radio
de Laurent Ruquier On va s’gêner, sur Europe 1,
entre 2005 et 2007.
Elle est productrice de l’émission de critique des médias, Le
Premier pouvoir, sur France Culture, émission
arrêtée en 2006.
En septembre 2007, elle rejoint l’équipe du site Arrêt sur images
et anime le site Causeur.fr.
En outre, elle anime certaines rencontres publiques avec des écrivains à
la librairie Kléber de Strasbourg.
Depuis 2006, Élisabeth Lévy participe et anime des
Tables rondes aux Rencontres de Cannes.
À partir de 2008, elle intervient dans l’émission de Jean-Marc
Morandini sur Europe 1 dans la séquence « débat
» et à la télé dans On refait le monde, Semaine
critique ! et Ce soir (ou jamais !).
À partir de septembre 2012, elle participe à un débat hebdomadaire
diffusée sur Yahoo! Actualités, Le débat Yahoo!.
Depuis 2012, elle participe en tant que débatteur, tous les
dimanches sur la chaîne numéro 23, à l'émission Hondelatte
Dimanche.
Elle anime l’émission L’esprit de l’escalier sur Radio RCJ
avec Alain Finkielkraut, le dimanche de 12 h à 12 h 30.