Eric BRUNET

 

 

 

          Œuvres

 

 

  « Des millions de Français ne se sentent plus aimés par leur pays. Qu’ils soient sans emplois, riches, pauvres, célibataires, étudiants, créateurs,
 
 entrepreneurs, jeunes ou seniors, ils aspirent à être compris, attendus, accueillis. Mais là où ils rêvent d’emplois, la France ne leur offre que de la bureaucratie,

 là où ils réclament du pouvoir d’achat, elle les assomme d’impôts (nous payons 220 milliards de taxes de plus que les allemands). Et quand, enfin, ils pensent

 être devenus des exemples de réussite, la France ne sait les récompenser que par son mépris (« J’aime pas les riches ! » s’était exclamé François Hollande en

 2007). »


   Eric Brunet
 

 

 

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    Ce livre, il le dédie à d’Artagnan, à Roger Nimier, à Georges Brassens, à Denis Tillinac, à Antoine Blondin, à André Pousse, à Michel Audiard, à Rabelais …. Bref à la droite mousquetaire,

 car la droite, résume Eric Brunet, est d’abord un tempérament. « Être de droite, en littérature comme en politique, c’est avoir le goût du panache. Et ne pas craindre de revendiquer sa

 singularité, ce qui passe souvent par l’affirmation de valeurs somme toute très accessibles : l’homme de droite préfère le mérite à la répartition ; il est moins cartésien que pascalien ; il

 aspire à la transcendance. Et, contrairement à la gauche, il voyage léger : pas de fonds dogmatique pesant, pas de rituels sacrés, pas de jargon. L’homme de gauche met de la gravité

 partout, l’homme de droite met de la légèreté en tout. »


  Un livre jubilatoire qui, à travers de nombreuses anecdotes, coups de sang et coups de cœur, rappelle que l’ennui et la « fausse gravité » ne font pas partie de la panoplie de l’homme de

 droite. Au fil des pages, on ne peut que penser à la définition que Jean Raspail faisait de la droite : « La droite est une flamme instable qui danse gaiement, feu follet dans la ténébreuse

 forêt calcinée. ». Il rappelait ainsi que : « Les vrais amateurs de traditions sont ceux qui ne les prennent pas au sérieux et se marrent en marchant au casse-pipe, parce qu’ils savent qu’ils

 vont mourir pour quelque chose d’impalpable jailli de leurs fantasmes, à mi-chemin entre l’humour et le radotage. Peut-être est-ce un peu plus subtil : le fantasme cache une pudeur

 d’homme bien né qui ne veut pas se donner le ridicule de se battre pour une idée, alors il l’habille de sonneries déchirantes, de mots creux, de dorures inutiles, et se permet la joie suprême
 
 d’un sacrifice pour carnaval.

  C’est ce que la Gauche n’a jamais compris et c’est pourquoi elle n’est que dérision haineuse. Quand elle crache sur le drapeau, pisse sur la flamme du souvenir, ricane au passage des

 vieux schnoques à béret et crie « woman’s lib ! » à la sortie des mariages en blanc, pour ne citer que des actions élémentaires, elle le fait d’une façon épouvantablement sérieuse, « conne

 » dirait-elle si elle pouvait se juger. La vraie Droite n’est pas sérieuse. C’est pourquoi la Gauche la hait, un peu comme un bourreau haïrait un supplicié qui rit et se moque avant de mourir.

 La Gauche est un incendie qui dévore et consume sombrement. En dépit des apparences, ses fêtes sont aussi sinistres qu’un défilé de pantins à Nuremberg ou Pékin. La Droite est une

 flamme instable qui danse gaiement, feu follet dans la ténébreuse forêt calcinée. »

                                                       

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   Chaque jour, par sa bêtise, l'administration humilie, blesse, tue des citoyens alors qu'elle devrait au contraire se montrer garante de la justice et de l'équité.

   Animateur sur France 3 de l'émission Sans concession qui défend les consommateurs et les usagers du service public, Eric Brunet dénonce ici, à travers une série de cas incroyables, les

  bureaucraties qui se transforment en machines à broyer.

  Un enfant de province ne pourra pas être opéré à Paris parce que la Sécurité sociale refuse de prendre en charge une maladie qui ne figure pas dans sa nomenclature. Il sera donc

  remplacé, sur le billard, par un jeune Espagnol puisque, dans le pays de celui-ci, la maladie est reconnue ! Et que dire des maladies professionnelles dissimulées par le « secret défense » ?

  Deux exemples parmi tant d'autres, tels que les factures abusives de téléphone ou d'électricité, les manipulations immobilières, les erreurs informatiques, les négligences judiciaires, les

  bavures policières, les abus du fisc? De quoi faire dresser les cheveux sur nos têtes de possibles victimes !

  Des faits consternants, accablants, et pourtant vrais.


 

 

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  Connaissez-vous les éthers de glycol ? Non ? Pourtant, vous en avez certainement absorbé. On vous a fait prendre des risques, à votre insu.

  Avez-vous entendu parler des menaces liées à une utilisation excessive des téléphones portables ? Non ? Pas de chance pour vous. Certains chercheurs travaillent sur des pistes
 
 inquiétantes.
 
 Et les antidépresseurs " pousse-au-crime " ? Les antibiotiques qui paralysent ?

  Dans notre vie quotidienne, nous subissons les effets pervers de produits mal conçus ou insuffisamment testés. Le plomb, l'amiante, les dioxines, les quinolones et bien d'autres

 substances font chaque jour des victimes dont on ne parle pas. Des handicapés à vie qui affrontent dans d'interminables procès de grandes sociétés en général intouchables,  

 exclusivement soucieuses de leur profit et de leur développement.

  C'est à un étrange voyage dans le monde des accidents industriels que nous convie le journaliste Éric Brunet qui avait déjà exploré La Bêtise administrative. Un monde où règnent trop
 
 souvent l'impunité des fabriquants et l'irresponsabilité de certains scientifiques. Jusqu'à quand ?



 

 

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  Qui, en France, ose dire aujourd'hui : " Je suis de droite " ? Quel artiste ? Quel journaliste ? Quel enseignant ? Quel fonctionnaire ? S'affirmer de droite dans un pays, pourtant

 majoritairement... de droite, expose au risque d'être taxé de " réac ", voire de " facho " dans le monde de la culture, dans les salles de rédaction, à l'Education nationale, dans la fonction

 publique et la plupart des entreprises où il est de bon ton et plus payant de revendiquer son appartenance à la gauche. " Etre de droite " demeure dans de nombreux cas une maladie

 honteuse. Eric Brunet, journaliste à France 3 et auteur de plusieurs ouvrages dont La Bêtise administrative et 60 millions de cobayes, a voulu briser l'omertà et décrypter les codes,

 les hypocrisies et les mythes d'un tabou très français. Il a poussé la porte des " lieux interdits à la droite ". Il a rencontré des " clandestins idéologiques " qui ont été mis à l'écart pour

 leurs opinions politiques, jusqu'à voir leur vie sociale et parfois privée brisée parce qu'ils n'étaient pas de gauche. Un voyage paradoxal et stupéfiant dans une France bloquée et sectaire.


 

 

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     Pourquoi les Français ont-ils honte d'être riches ? D'où vient ce rapport de culpabilité avec l'argent ? Du " Je n'aime pas les riches " de François Hollande aux tollés que suscitent les

  tentatives d'abroger l'impôt sur la fortune, Eric Brunet a enquêté sur cette haine du profit et du libéralisme, mythes savamment entretenus tant par lo gauche que par la droite. Car,

  depuis 1945, les politiques à l'unisson n'ont cessé de montrer du doigt ceux qui créent de la richesse et de la croissance. Résultat : plus de 2 millions d'actifs ont quitté le territoire.

  Emmurée dans ses obsessions égalitaires qui stigmatisent lo création d'entreprises ou le développement économique, la France cultive un tabou idéologique et culturel sans discernement.

  Du " temps béni du capitalisme français " à l'immobilisme contemporain, le livre iconoclaste d'Eric Brunet explore cette singularité française et établit les perspectives pour sortir de

  l'impasse.

 

 

 

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    Eric Brunet en est convaincu, le Président sera réélu. Et n'y voyez pas un aveuglement idéologique ou idolâtre. Cette élection est tout simplement mathématique. Dans toute l'histoire de
 
 la Ve République, on n'a jamais observé un tel lynchage médiatique. Depuis cinq ans, l'action présidentielle est maquillée, manipulée par les médias et le sérail politique. Il est temps de dire

 la vérité. L'heure est au factuel. Et c'est l'atout de Sarkozy. N'en déplaise à tous ses détracteurs, le bilan du Président n'est pas bon, il est excellent ! Une gestion saluée par la presse

 internationale dans une conjoncture apocalyptique.
 
  Et tous les " Tout sauf Sarkozy " n'y changeront rien !

 

 

 

 

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      Un monstre à la française

 
   Il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire et des mémoires pas bonnes à réveiller de leur conditionnement idéologique.

    Ce qu’a commis Éric Brunet, avec sa récente histoire romancée de Joseph Darnand, Un monstre à la française, relèverait presque de la cour martiale, puisque ce n’est pas un texte exclusivement à charge contre un

  démon totémique du nouveau roman national, où Mao fait encore figure de saint chez les plus fanatiques !

  Parce que notre histoire révisée ne peut plus admettre que le blanc ou le noir – restant à déterminer quelle couleur est plus acceptable que l’autre ! -, le gris en est banni. Pire : depuis qu’une gauche revancharde a

  pris les rênes du savoir officiel, plus on se flagelle, mieux c’est.

  Alors oui, la Milice créée par Darnand, ce n’est pas propre ; c’est même franchement ignoble, comme son serment à Hitler. Mais qu’on le veuille ou non, le 14 juillet 1918, le soldat Darnand a bel et bien neutralisé un

  état-major allemand et rapporté des documents révélant un plan d’attaque ennemie de grande ampleur. Résultat : « L’espoir changea de camp », pour reprendre un fameux vers d’Hugo à propos d’une autre bataille –

  Waterloo. Pour cela, Darnand sera tout de même nommé « artisan de la victoire », distinction concédée seulement à Foch et Clemenceau.

   Passant outre les procès d’intention habituels, Brunet n’écrit pas un dithyrambe : il raconte un homme, avec ses ombres terribles et ses lumières, car il en eut parfois. Pour lui, Darnand, c’est l’archétype du

  « héros/salaud », tel Janus, divinité romaine du changement.

   Mais Brunet va trop loin : il enfonce les coins dans le brodequin socialiste en rappelant les accointances de la gauche de l’époque avec l’Occupant.

   Ainsi, dans ce roman historique, nous croisons d’anciennes figures socialistes d’avant-guerre, dont Marcel Déat, lequel n’a pas retourné sa veste sous l’Occupation mais l’a carrément brûlée. On rencontre aussi un  

  autre gai luron : François Mitterrand, dont la ferveur résistante mit un certain temps à se révéler !

  Darnand sort-il grandi de ce récit ? Évidemment que non. Son jusqu’au-boutisme n’est ni nié, ni atténué.

  Hélas, depuis qu’il a été ordonné par une élite que la France n’avait d’histoire qu’au regard de ses fautes – plus souvent fantasmées qu’avérées – et de l’Autre, cette « richesse » venue d’ailleurs, un négationnisme à  

  outrance nous dicte comment penser notre passé. Voir comment fut accueilli l’essai du médiéviste Sylvain Gouguenheim, Aristote au mont Saint-Michel : les racines grecques de l’Europe chrétienne, postulant que

  c’est par Constantinople que le savoir grec antique nous était parvenu, non par les musulmans : un crime de lèse-diversité !

  « Les événements dépensent, les hommes payent. Les événements dictent, les hommes signent », écrivait encore Hugo (Quatrevingt-treize). Darnand n’a pas échappé à cette vérité. Et s’il est tombé, c’est encore de 

  plus haut que certains redresseurs de torts !