Naissance le 22 juillet 1964 à
Chinon, (Indre-et-Loire)
Diplôme : Institut français de presse et Université
Paris II Panthéon-Assas, maîtrise de sciences politiques
Profession : Journaliste, Animateur de radio,
chroniqueur et essayiste français
D'une famille d'origine gasconne, il a grandi à Nantes.
Éric Brunet entre à l'école publique de journalisme de Tours. Il en sort
diplômé en 1985. Il fait son stage d'entreprise au quotidien nantais Presse-Océan. Il enchaîne avec l'Institut français de presse
de l'université Paris II Panthéon-Assas, dont il sort avec un DEA de
sociologie de l'information. Il en profite pour passer une maîtrise de
sciences politiques à la faculté d'Assas.
Il a débuté dans l'animation en 1987, à FR3 Bretagne, où il
était présentateur du journal télévisé. Il a notamment travaillé pour
l'émission Thalassa. Il quitte ensuite le service public,
pour participer à l'aventure de La Cinq comme reporter
pendant cinq ans (1988-1992).
Après la disparition de La Cinq, il est de retour sur France 3 et présente Littoral jusqu'en 1995 un
magazine d'éthnologie marine. Il participe aussi à une émission d'humour
quotidienne Drôles de crocos, aux côtés de Jacques Mailhot.
En 1997, il présente chaque samedi, Sans concessions, une
émission hebdomadaire de défense des consommateurs sur France 3
Paris Île-de-France, rebaptisée en 2001 Vérité oblige.
En 1999, Éric Brunet participe à la création de Téléparis,
aux côtés de Stéphane Simon et de Thierry Ardisson. Il en est un des
directeurs associés. Cette société de production fabrique près de 20
émissions sur France Télévisions, Canal+, ou Paris Première : 93,
faubourg Saint-Honoré, Paris Dernière, Salut les Terriens !.
Entre 2000 et 2006, il anime les samedis après-midi de France 3,
en compagnie de Sonia Dubois puis de Peggy Olmi. L'émission s'intitule
La Vie d'Ici.
Après avoir dénoncé le pouvoir des journalistes de gauche dans les
rédactions françaises, il décide de rendre sa carte de presse en 2003.
Il raconte sa mise à l’index et son parcours erratique dans une
autobiographie amusée : Dans la tête d’un réac (Nil, 2010)
et dans un article publié par L'Express : Être un
journaliste de droite a été un vrai calvaire.
Éric Brunet anime entre janvier 2006 et juin 2012, tous les samedis, une
émission hebdomadaire consacrée au patrimoine culturel français :
Le Plus grand musée du Monde, sur France 3 Paris Île-de-France.
Une émission rediffusée chaque semaine sur TV5 Monde.
L'émission est arrêtée brutalement en juin 2012.
Depuis le 8 novembre 2010, il anime une émission quotidienne,
Carrément Brunet sur RMC de 13h à 14h. Il s'agit du premier show
d'opinion en France dans lequel l'animateur prend parti d'emblée. Chaque
jour, Éric Brunet affronte plusieurs contradicteurs issus du monde
politique, syndical ou de la société civile. Un sondage en temps réel
accompagne l’émission : chaque jour plusieurs milliers d’auditeurs d’RMC
votent pour ou contre Brunet sur RMC.fr dans une
consultation appelée le Brunetmétrie.
Éric Brunet est aussi débatteur et éditorialiste régulier sur BFM
TV. Depuis janvier 2012, il présente un soir sur deux,
Direct de droite. Il assure ce rendez-vous d'opinion en
alternance avec le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur
Renaud Dély, qui, lui, présente Direct de gauche. Renaud Dély sera
remplacé en 2012 par le journaliste Sylvain Courage, puis en 2013 par
Laurent Neumann, rédacteur en chef de Marianne.
Invité régulier de Philippe Labro (Langue de bois s'abstenir sur
Direct 8) et de Valérie Expert (LCI), il avait
débuté les face à face sur Europe 1 dans Le Grand
Direct de Jean-Marc Morandini contre des adversaires de gauche
comme Patrick Pelloux, Bruno Roger-Petit, ou sur Paris Première au
Comité de la carte, animé par Philippe Vandel.
En 2011, on l'a vu s'autoparodier en journaliste maladroit lors de la Cérémonie des Gérard de la politique.
Sur proposition du député UMP de l'Oise Édouard Courtial, Éric Brunet a
été fait chevalier de la Légion d'honneur en 2012, au
titre du ministère de la Culture. Cette décoration, remise pour le
succès auprès des communautés francophones de son émission sur le
patrimoine culturel, soulève un tollé à gauche en raison de l’engagement
d'Éric Brunet auprès de Nicolas Sarkozy.
En 2012, il pronostique la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection
présidentielle, dans un essai intitulé Pourquoi Sarko va gagner.
Il revient en particulier sur les mécanismes qui ont engendré la
violente campagne de presse dont l'ex président a été l'objet. Après la
défaite du candidat de la droite à l'élection présidentielle, il publie
sur son blog un article intitulé Pourquoi Sarko a gagné le 6 mai
2012. Après la défaite du candidat de la droite à l'élection
présidentielle, il affirme que la défaite électorale de Sarkozy se
double en réalité d’une victoire politique.
En 2013, Eric Brunet publie Sauve qui peut. Un ouvrage dans
lequel il exhorte certains français à quitter la France : les pauvres,
les riches, les entrepreneurs victimes de la spoliation fiscale, les
sans-emplois, les ambitieux, les jeunes diplômés. Pour Brunet,
l’émigration est une chance pour la France, car ces exilés, quand ils
rentreront, ne supporteront pas l'encroûtement français, et réformeront
le pays que nous avons été incapables de réformer.
Depuis juillet 2014, il participe à un débat
avec Laurent Neumann à 7 h 50 dans Bourdin and Co, sur RMC.
Éric Brunet est aussi directeur de la publication du magazine des
cliniques Vitalia7,
Il dirige l'EURL Premier réflexe (Production de films
institutionnels et publicitaires), créée en 2007.
